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Africatech : vers une standardisation des blockchains

Par Carole le 27/11/2018 (Technologie)
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Pour développer des standards transnationaux pour la technologie blockchain, une plateforme, l’African Digital Asset Framework, est désormais fonctionnelle. Ce projet s’inscrit dans une optique visant à dynamiser l’économie africaine.

L’Afrique, terre promise des projets technologiques

L’Africatech forme un écosystème riche, malgré la barrière difficile du manque d’investisseurs et de capitaux. Le continent africain se digitalise et, avec ce phénomène, les crypto-monnaies et les projet fintech décollent. Sur la scène entrepreneuriale africaine, on trouve de nouvelles pousses prêtes à relever toutes sortes de défis pour révolutionner des technologies comme celle de la blockchain.

Aboutir à une standardisation des solutions blockchains est un véritable enjeu. Le projet African Digital Asset Framework (ADAF) aspire à mettre en place des standards pour unifier différentes blockchains. Un programme ambitieux qui réunit trois entreprises (Kotani, Alba One, Raise) au sein d’une organisation, l’ADAF Foundation.

Le manque d’infrastructures se fait cruellement ressentir en Afrique, notamment pour tout ce qui concerne le secteur bancaire. De nombreuses personnes sont débancarisées mais, heureusement, avec l’essor de la téléphonie mobile et des crypto-monnaies, l’inclusion financière est grandement facilitée.

Reste un souci, et de taille : si le nombre de projets gravitant autour des blockchains se multiplie, ces dernières ne sont pas pour autant interopérables. Ce qui pose un problème pour échanger des fonds, que ce soit à l’intérieur comme vers l’extérieur du continent. Pour abolir ce caractère limitant des blockchains, il est donc important de définir des standards.

Standardiser les blockchains avec l’African Digital Asset Framework

Le projet African Digital Asset Framework a pour but d’établir des standards transnationaux qui permettront de faciliter les échanges financiers, et donc le commerce, que ce soit au sein des différents pays africains mais aussi de façon plus globale, via la diaspora africaine établie tout autour du globe. La plateforme, qui vient d’être lancée, fonctionne d’une façon similaire à celle de Github et est décrite comme une « plateforme open-space pour développeurs, afin qu’ils proposent et modifient du code ». Sept étapes sont nécessaires pour la validation d’un standard, de sa soumission à son implémentation.

Felix Macharia, co-fondateur de l’ADAF Foundation, a expliqué les enjeux de l’ADAF : « Pour que l’Afrique puisse bénéficier du potentiel des technologies des registres distribués et des accords sur le libre-échange, nous devons établir des législations, des standards et des régulations en accord avec cette nouvelle réalité. » De nombreuses entreprises ont déjà rejoint la communauté de l’ADAF, dont EOS Nairobi.

Disclaimer : ce type d'investissements étant hautement spéculatifs, les divers contenus publiés ici ne constituent en rien une incitation à investir, ni une garantie de succès. Prudence donc. Et si vous décidez de vous lancer, ne le faites qu’avec des montants que vous pouvez vous permettre de perdre.

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