La crypto-éducation, terreau fertile des innovations futures

Les cryptomonnaies ont un profond impact sur le secteur de l’emploi. Comment sont formés les jeunes d’aujourd’hui aux métiers de demain ? Coinbase a mené l’enquête. 

Blockchain et cryptomonnaies trouvent leur place dans les universités

56% des 50 meilleures universités proposent des cours sur les cryptomonnaies et/ou sur la technologie blockchain. En 2018, elles étaient 42%. Ces chiffres, ont les doit à une étude de Coinbase, qui met en lumière l’engouement croissant de la sphère académique pour les cryptos et leur technologie sous-jacente. 

Coinbase a établi un classement des leaders dans la crypto-éducation : 

• Université Cornell, qui propose 14 cours sur le sujet
• Massachussetts Institute of Technology (MIT)
• Université New York University
• École Polytechnique Fédérale de Lausanne
• Université de Californie - Berkeley 
• Université de Colombia 
• École polytechnique fédérale de Zurich
• Université de Copenhague 
• Université nationale de Singapour

Typologie des étudiants de la crypto-sphère

Pour celles et ceux qui souhaitent en savoir plus sur la technologie blockchain et les cryptomonnaies sans suivre un cursus complet au sein d’une université, il existe des cours en ligne. Le MIT propose par exemple une formation de six semaines à raison de 5 à 8 heures par semaines pour comprendre “les capacités et limites de la technologie blockchain“. 

Du côté des étudiants, eux aussi se montrent de plus en plus enclins à s’intéresser à la crypto-sphère. Selon Coinbase, ils sont deux fois plus nombreux à avoir suivi des cours sur le sujet en 2019 qu’ils ne l’étaient en 2018. Et ils ne sont pas forcément ceux que l’on pourrait croire ! 

Emin Gün Sirer, fondateur d’Ava Labs et éminent professeur à l’Université de Cornell, se souvient d’avoir été surpris par l’origine des étudiants d’un club fondé en 2017, le Cornell Blockchain. “Je m’attendais à ce que 80 à 90% des membres du club soient des étudiants en informatiques plutôt geek. Je m’étais complètement trompé. Je dirais que 20 à 30% venaient d’informatique, les autres du reste du campus“. 

Loin de se cantonner au domaine de l’informatique, la crypto-éducation s’étend à différents départements : la finance et la loi bien sûr, mais également le management, les sciences sociales, l’ingénierie… Une véritable transdisciplinarité qui ne devrait pas s’essouffler de si peu compte tenu du nombre infini d’application de la technologie blockchain. 

Disclaimer : ce type d'investissements étant hautement spéculatifs, les divers contenus publiés ici ne constituent en rien une incitation à investir, ni une garantie de succès. Prudence donc. Et si vous décidez de vous lancer, ne le faites qu’avec des montants que vous pouvez vous permettre de perdre.

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