La start-up Knowledge.io souhaite valoriser l’expertise

Récompenser la compétence, voilà l’idée pour le moins originale sur laquelle se fonde la start-up américaine Knowledge.io, basée en Ohio. Le principe est finalement assez simple : attribuer des tokens aux gens pour une forme de mise à disposition de leurs compétences et de leurs connaissances, un savoir collectif valorisé par la suite via son utilisation, par exemple, par des analystes et des publicitaires. Les différents pans de ce savoir collectif se voient associer des indices de qualité, afin de pousser l’ensemble vers le haut.

Ce partage de la connaissance, un peu similaire à ce que l’on peut trouver sur Quora ou, de plus loin, sur les différents Wiki, est ici collecté et vendu. Au cœur du business model de Knowledge.io, on retrouve donc plutôt une adaptation au monde publicitaire du modèle prôné par les sociétés de publication d’articles scientifiques, comme Elsevier.

L’ensemble tourne autour de la plateforme publicitaire qui met ce savoir récolté et « acheté » à disposition d’usagers payants. En d’autres termes, la plateforme monétarise le savoir collectif fourni et y ajoute des instruments de personnalisation afin de faire concorder les besoins de ses clients à leurs propres objectifs marketings. Les fonctionnalités diverses proposées (Q&Ads plateform, Advertiser/Seller marketplace, Knowledge Graph, etc.) permettent un fort degré de personnalisation, ce qui aide à adapter les souhaits de clients au savoir disponible, voire à suggérer des angles d’approches nouveaux.

Afin d’éviter certains abus prévisibles, la cofondatrice de Knowledge.io, Marcia Hales, affirme avoir mis en place certains garde-fous, ainsi « la blockchain sous-jacente (...) prend en compte un ensemble d'algorithmes de plus en plus complexes qui sont utilisés pour lutter contre la fraude par les bots et les fermes de contenu. »

Preuve du sérieux de l’entreprise, plusieurs partenariats ont déjà été annoncé via la compagnie parente de la start-up, International Knowledge League. Outre ceux avec TiVo, GamingGrids, Kelley Blue Book et avec le fournisseur de portefeuille de crypto-monnaies Coinomi, celui qui retient particulièrement l’attention est le partenariat avec l’éditeur international de renom Oxford University Press, que l’on voit mal associer son nom à un projet douteux.

Si vous souhaitez vous intéresser plus avant dans ce projet, sachez que son ICO est actuellement toujours en cours, et se clôturera le 8 avril prochain.

Disclaimer : ce type d'investissements étant hautement spéculatifs, les divers contenus publiés ici ne constituent en rien une incitation à investir, ni une garantie de succès. Prudence donc. Et si vous décidez de vous lancer, ne le faites qu’avec des montants que vous pouvez vous permettre de perdre.

Suivez-nous sur les réseaux sociaux et ne ratez aucune de nos actualités !