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Les débuts d’EOS à J+2 du lancement de son mainnet

Par Carole le 05/06/2018 (Monnaie)
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Nous vous avions parlé la semaine dernière d’EOS et du lancement imminent de son mainnet dans un article sur la progression de l’EOS et son impact possible sur le récent recul de valeur de l’ETH (l’article ici). Active depuis deux jours maintenant, comment fonctionne cette version 1.0 d’EOSIO ?

EOS et la preuve d’enjeu déléguée (DPoS)

La blockchain d’EOS fonctionne à la façon d’une démocratie, avec comme méthode de consensus la preuve d’enjeu déléguée (Delegated Proof of Stake), le DPoS. Ce protocole, qui est utilisé notamment par les crypto-monnaies Lisk et Ark, est censé prévenir tout risque de centralisation grâce à un système de vote.

Concrètement, EOSIO fonctionne avec 21 délégués, élus par les détenteurs de tokens EOS. Ce sont ces délégués qui peuvent miner des blocs (ou plutôt ‘minter’ dans le langage propre au DPoS). Chaque délégué peut minter 6 blocs par cycle de 126 blocs, au terme duquel une nouvelle élection a lieu.

Le réseau d’EOSIO sera lancé quand 15% des tokens auront été utilisés pour élire les 21 délégués, qu’un premier bloc (genesis block) aura été minté et que la blockchain d’EOS apparaîtra comme étant légitime. En effet, EOSIO est un projet open-source, qui peut donc connaître de nombreux forks. La blockchain qui connaîtra la plus grande popularité sera celle désignée comme étant la blockchain officielle d’EOS.

Le risque de centralisation d’EOS

Le DPoS utilisé par EOSIO doit théoriquement assurer une décentralisation de la blockchain. Le souci est, qu’à l’heure actuelle, dix portefeuilles d’EOS détiennent près de 500 millions de tokens, soit 49,67% du nombre total de tokens émis. Il est probable que ces adresses appartiennent à des plateformes d’échange de crypto-monnaies ainsi qu’à Block.one, la société fondatrice d’EOSIO.

Ces dix détenteurs ont donc la possibilité de faire ce qu’ils veulent de la blockchain, nuisant ainsi à sa décentralisation. Pour Vitalik Buterin, le co-fondateur d’Ethereum, le DPoS n’est pas une démocratie mais une ploutocratie, où la richesse est le seul facteur pour arriver au pouvoir. Dans un article paru le 28 mai, il dénonce d’ailleurs le risque de dérives : corruptions et de pots-au-vin pouvant aboutir à une centralisation de la blockchain d’EOS.

Quoi qu’il en soit, il est encore trop tôt pour juger de la réussite ou non du projet EOSIO. La crypto, qui se trouve maintenant dans le top 5 du Market cap, ne peut donc que continuer à focaliser l’attention dans les semaines à venir…

Disclaimer : ce type d'investissements étant hautement spéculatifs, les divers contenus publiés ici ne constituent en rien une incitation à investir, ni une garantie de succès. Prudence donc. Et si vous décidez de vous lancer, ne le faites qu’avec des montants que vous pouvez vous permettre de perdre.

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