Le Neo ne se mine pas. Pour protéger le réseau, Neo repose sur le consensus Practical Byzantine Fault Tolerance. Il s’agit d’un consensus utilisant la Proof of Stake, et non la Proof of Work. Le consensus distingue deux types d’utilisateurs du réseau :

• les simples utilisateurs de la blockchain ;
• les book keepers, professionnels contribuant au bon fonctionnement du réseau et à la tenue des comptes. Ce sont des « validateurs » élus par la communauté Neo.

Notons que le consensus sur lequel repose Neo prévoit que la monnaie ne peut faire l’objet d’un fork.

La blockchain propose en revanche deux catégories de jetons :

• Le NEO (ancien ANS), qui permet d’acquérir des parts du réseau, d’obtenir un droit de vote et/ou d’être élu book keeper.
• Le GAS (ancien ANC), ou carburant, qui correspond à la crypto-monnaie nécessaire à l’utilisation de la blockchain.

Les book keepers (équivalent des mineurs de Bitcoin) sont rémunérés en GAS pour chaque validation de bloc. Dans la blockchain Neo, un bloc est validé toutes les 15 secondes. Le réseau a la capacité de procéder à plus de 10 000 transactions par seconde : sur le plan technique, on est donc face à une blockchain pouvant sérieusement concurrencer VISA. 

Celui-ci doit donc impérativement connaître ces obligations et y consentir sur le plan légal.