Anciennement Antshares, le Neo est actuellement dans le top 10 des crypto-monnaies par capitalisation, avec un market cap de plus de 2,5 milliard de dollars. Majoritairement utilisé par le marché chinois, et plus largement par le marché asiatique, le Neo a également de plus en plus de succès en Occident.

On dit souvent à juste titre d’ailleurs, que le Neo est une sorte d’Ethereum chinois. A l’instar de l’Ethereum, en effet, le Neo vise à créer une « smart economy », autrement dit à rendre l’économie réelle plus intelligente en la mettant sur une Blockchain. Il s’agit, plus simplement, de digitaliser des actifs déjà existants. Conçu pour la majorité des utilisateurs (et pas seulement les « libertariens » ou les « geeks »), Neo entend donc créer un pont entre l’économie réelle et la blockchain, en donnant à tout le monde la possibilité d’acheter des actifs digitaux, et de réaliser des transactions sur le réseau de manière plus générale.

Neo se distingue de beaucoup de blockchains, au sens où elle souhaite se rattacher au système légal. En cela, elle marque une rupture avec l’idéal de décentralisation et d’anonymat du Bitcoin, défini par Satoshi Nakamoto.

Sur la blockchain du Neo, on doit pouvoir vérifier l’identité des utilisateurs. Ce critère est essentiel pour permettre une intégration des actifs réels sur la Blockchain. Il s’agit, finalement, de respecter les mêmes règles que dans la vie réelle, tout en profitant de l’efficacité et la sécurité de la technologie Blockchain.

En plus des tokens, le Neo a donc implémenté des e-contracts. Toute transaction d’actifs digitalisés doit faire l’objet d’un e-contract, dans lequel le destinataire mentionne son accord pour procéder à la transaction. L’accord du destinataire est primordial : rappelons que l’acquisition d’actifs digitaux peut, au même titre qu’une acquisition d’actifs classiques, induire des obligations légales engageant la responsabilité de l’acquéreur. Celui-ci doit donc impérativement connaître ces obligations et y consentir sur le plan légal.